Stage Annuel : du 21 au 23 Juin 2019

"LE CORPS ET SES SECRETS"

Le corps est une oeuvre d’art, un magnifique réservoir d’intelligence, une mine de secrète connaissance. Il est une nécessité de base de notre cheminement et son instrument. La tradition du yoga nous dit que le corps est un microcosme et que l’univers que nous cherchons à connaître a toujours existé dans toute sa splendeur à l’intérieur de nos corps humains.


La pratique du yoga basée sur la transformation des énergies du corps révèle ses secrets. Progressivement, par l’intériorisation que le yoga permet, par l’art de l’écoute et l’aptitude à la concentration qu’il développe, par le nettoyage des canaux subtils qu’il opère, il nous donne accès à notre dignité et à une toute autre compréhension et expérience du corps. Viennent l’immense paix et le silence qui peuvent alors baigner nos gestes et nos actions.

Nous verrons que la science du yoga nous transmet l’anatomie subtile du corps, et le chemin du dévoilement de nos différents niveaux de conscience, que les écritures du vedanta parlent des cinq enveloppes dans lesquelles est enchâssée notre Conscience la plus haute ...

Pour nous, un des accès les plus faciles à ces perceptions est celui de la conscience de la circulation du prana dans le corps, dans le souffle, et la compréhension de sa nature et de sa relation avec le corps physique et l’esprit. Pratiques de méditation, yoga relaxation et chant.


Marie-Agnès BERGEON est totalement engagée dans la tradition spirituelle de l’Inde (Vedanta, Shivaïme du Cachemire et Yoga) qu’elle a rencontrée en 1979. Elle partage cette tradition depuis plus de 35 ans à travers des stages, voyages, écoles, formations et retraites spirituelles. Elle a cofondé et dirigé pendant 12 ans l’École Yoga Sadhana. Elle organise aussi des rencontres autour de Ma Anandamayi à qui elle est profondément liée. Le Yoga révèle Conscience et Joie. Il est l’art de trouver et de ne pas lâcher ‘le fil de la Merveille’. Il est l’art de rester connecté et offre de nombreuses pratiques pour cela.
https://www.association-a-ciel-ouvert.org/intervenants.aspx?intervenant=319

 

PourEn savoir +

YOGATHERAPIE : se soigner avec le yoga

 

Quand j’ai commencé à enseigner le yoga, il y a un peu plus de 10 ans, j’enseignais uniquement en cours collectifs. J’avais peu de demandes de cours particuliers. Peu à peu, mon intérêt pour une pratique individuelle plus centrée sur l’autre s’est développée à côté d’une pratique collective plus courante.

 

Pourquoi cet intérêt vers l’autre ?

Quand on se pose la question d’un choix, d’un engagement, la réponse n’est pas forcément simple : la cause ne vient pas de l’extérieur seulement, pas plus que de la seule intériorité. En réalité, il s’agit toujours d’une rencontre à un moment donné entre une attente intérieure et un apport de l’extérieur. Alors c’est une rencontre fructueuse.

S’agissant de mon investissement dans la yogathérapie, c’est bien une rencontre entre une partie souffrante de moi-même, personnelle et héritée, liée à la condition humaine à laquelle tout un chacun est confronté, et la découverte du yoga viniyoga. Mon investissement pour la yogathérapie résulte de cette rencontre.

 

Qu’est-ce que la yogathérapie ?

Les élèves me demandent parfois ce qu’est la yogathérapie . « Est-ce du yoga ? », « Est-ce une thérapie par le yoga ? »

Je leur réponds : c’est une technique d’accompagnement qui est tournée vers l’individu et non sur la maladie. C’est une méthode complémentaire de la médecine classique occidentale.

Le yogathérapeute utilise le yoga pour accompagner une personne pendant sa maladie, pour l’aider à atténuer ses souffrances et si possible réduire ou faire disparaître le symptôme. Il se sert du yoga et de ses techniques, asana, pranayama, mantras, sons…qu’il va modifier et adapter à la personne pour apporter un mieux être, atténuer la douleur, redonner de la mobilité (douleurs cervicales, lombaires, etc…).

C’estEn savoir +

Nous vous livrons quelques extraits et nous vous invitons à lire sa version complète EN CLIQUANT ICI

 

« Mon objet est de montrer la concordance entre la pensée de P. Rabhi et les Yoga-Sûtras, sans que P. Rabhi ne mentionne jamais le yoga, à ma connaissance. Pourtant, par son contact si profond, si sensuel, avec la nature, il se rapproche des PRAKRITILAYA, dont le ch.I dit qu’ils sont, de naissance, dans l’état d’harmonie avec la force de vie qui anime le monde et, s’il refuse d’être qualifié de « sage », il est de toute évidence « porteur de vérité », RITAMBHARA , niveau de SAMADHI décrit au Sûtra I-48. »…

 

« P.Rabhi est à la fois un SAMYAMIN (l’expert dont parle le ch.III ) et un NIMITTA, (ch.IV).

 

Un SAMYAMIN, c’est quelqu’un qui consacre sa réflexion et son étude à un domaine particulier, et dont la parole est éclairante : il en fait son sujet d’attention privilégié, DHARANA, le centre de ses méditations, DHYANA et il aboutit à une vision de plus en plus claire et vaste, SAMADHI. P. Rabhi a acquis, par ses lectures et ses expériences, la maîtrise de l’agro-écologie qu’il a théorisée et appliquée en Ardèche et en Afrique. Il affirme que, bien pratiquée, elle supprimerait la faim dans le monde, pour une population qui atteindrait 12 milliards d’individus. Il y voit une des bases de l’humanisme.

 

Un NIMITTA, c’est quelqu’un qui a le pouvoir d’éveiller les consciences et de transformer les mentalités afin de changer les comportements. (Sûtra I-50 : ANYA SAMSKARA : d’autres façons d’être succèdent aux anciennes). P. Rabhi a créé des centres qui transmettent de nouvelles méthodes de culture, d’enseignement et 1’éthique de vie : Terre et Humanisme en 1994, Oasis en tous lieux, en 1996, Centre des Amanins en 2003. Il a popularisé les notions de respect de la terre, de sobriété heureuse, de part du colibri... Il affirme que l’école doit enseigner la solidarité et la réciprocité au lieu de la compétitivité. »…

 

« BelleEn savoir +

Vers les anées 1980, Desikachar a suggéré qu’une traduction des Yoga-Sûtras, en français, fidèle au style de l’aphorisme, soit réalisée et qu’elle soit prolongée d’un commentaire simple et concis et d’un développement, le tout adapté à notre société...un viniyoga.

Ecrit à partir des précieux enseignements de Desikachar, ce volume de 500 pages est maintenant disponible.

Le coauteur Jean Dethier, est un pratiquant du yoga qui possède une bonne connaissance des enseignements et de la tradition de l’Inde. Depuis plus de quarante ans, il séjourne deux à trois mois chaque année à Chennai. Il y a étudié de façon approfondie l’astrologie avec un maître réputé et a publié deux ouvrages sur ce sujet.

Jean Dethier a été rédacteur en chef de la renue Viniyoga de 2001 à 2011.

Vous pourrez vous procurer votre livre, dans votre librairie, en le commandant auprès de l’éditeur (sarl.pardes at orange.fr) ou lors des stages Viniyoga organisés par l’école ETY, Claude Maréchal.

Plus d’information sur l’école ETY sur son site en cliquant ici.

 

Le yoga enfants n’a rien avoir avec une séance de yoga adultes. Un adulte se met sur son tapis, s’intériorise et suit le guidage du professeur. Un adulte fait une pause dans son rythme de vie. Il prend du temps pour soi et se reconnecte à son corps. Il est seul au milieu d’un groupe. Il est d’usage que seul le prof parle. Le yoga enfants est un moment d’échanges et de partages. Les enfants appartiennent à un groupe et ils interagissent entre eux. Les rires éclatent ! Le travail de découverte de son corps est différent. Ils sont dans l’observation de ce qui se passe dans leur corps, une prise de conscience du fonctionnement de leur corps qu’ils ne maitrisent pas car leur corps est en plein développement. Que se passe-t-il quand je respire, selon comment je souffle ? Ils observent que cela bouge et que l’air passe par différents lieux : si on souffle par la bouche les joues bougent, les lèvres forment un rond etc… Un cours de yoga enfants est plein de vie, ils parlent. Le silence intervient à des moments précis : lors d’observation pour écouter son corps ou lors de la relaxation.

 

Un cours de yoga enfants est rythmé et dynamique. L’enfant ne doit pas s’ennuyer sinon il n’interagit plus. Sa curiosité doit être tenue en haleine. Il y a différents temps. Cela commence par un temps d’accueil où par exemple des mandalas peuvent être proposés pour patienter le temps que tout le monde arrive. Une fois tout le monde présent, la thématique du jour est annoncée. Cette thématique peut être plus ou moins sérieuse comme le respect, la confiance en soi, parler des 8 membres du yoga, le souffle ou simplement le jeu, etc... Un pacte des consignes peut éventuellement être proposé pour poser quelques règles de bases pour un bon déroulement de séance.

 

Un temps de recentrage ou quelques exercices de respiration peuvent être proposés pour ensuite être enclin à parler de sa météo intérieure : comment se sent l’enfant aujourd’hui. Il ne s’agit pas de dire je vais bien mais de dire avec la météo : le soleil, un arc-en-ciel, des nuages, de la pluie, de la neige, un orage comment il se sent. La pluie peut être positive pour un enfant car il peut sauter dans les flaques d’eau ou de boue… La pluie ne va donc pas être synonyme de tristesse. Tout comme un orage. Il s’agit de vérifier avec l’enfant la symbolique qu’il y attache. Le prof exprime également sa météo. Il appartient au groupe, certes il guide mais il fait comme tout le monde. Ensuite la séance peut se composer de multiples façons, il peut y avoir un atelier où les enfants vont observer leur respiration, où ils observent ce qui se passe dans leur corps lorsqu’ils vivent une émotion etc… Cela est fonction de la thématique. Une histoire en rapport avec le thème peut être lue pour ensuite échanger sur ce qui se passe et s’il y a une morale à cette histoire… Des comptines peuvent être chantées et mimées etc…

 

UnEn savoir +

M.R. : Bonjour Marie ! Tu as effectué une formation pour femmes enceintes auprès de l’Institut De Gasquet à Paris en pré et post natal sur 5 jours en janvier 2018. Pourquoi as-tu ressenti le besoin de suivre cette formation ?

 

M.S. : Ma motivation pour cette formation était de pouvoir répondre aux demandes de femmes enceintes présentes dans mes cours de yoga. Je voulais pouvoir leur offrir une pratique qui convient à ce moment particulier de leur vie. Et puis, personnellement, j’avais également un projet de maternité et souhaitait donc me former au mieux sur le sujet. Mon choix s’est porté tout naturellement vers l’Institut De Gasquet. C’est une méthode connue auprès des sages-femmes et personnels médicaux pour les accouchements physiologiques. Le yoga pratiqué lors de cette période prénatal doit donc être en cohérence et complémentaire avec le parcours proposé auprès des maternités lors de la préparation à l’accouchement. Lors de mes cours collectifs, en tout début d’année, je précise qu’il est très important de prévenir le professeur lorsqu’une grossesse est potentiellement en cours.

 

M.R. : Pourrais-tu nous parler de ce que tu as appris lors de cette formation ?

 

M.S. : Oui bien sûr. Afin de répondre au plus près des attentes de la personne, il y a plusieurs phases à prendre en considération.

 

PROJET

S’il s’agit d’un projet, la pratique du yoga est un plus pour la meilleure connaissance corporelle et la mise en place du lâcher prise, du relâchement. Il est très important de ne pas focaliser toute son attention sur ce projet mais plutôt de rechercher un bien être global.

 

PRENATAL

Lorsqu’une grossesse est en cours, les cours individuels ou spécialisés femmes enceintes sont à favoriser. Cependant, je constate que bon nombre de pratiquantes souhaitent rester dans le groupe avec lequel elles ont l’habitude de pratiquer. Je ne m’y oppose pas mais je demande à ce que la femme enceinte se place près de moi pour ne pas l’oublier dans les adaptations à proposer. Côté administratif, je demande également un certificat médical spécifiant que l’état de grossesse de cette personne ne s’oppose pas à la pratique du yoga.

 

LorsEn savoir +

Parution d’un essai sur l’enseignement viniyoga, par Philippe Filliot, aux éditions Almora, dans la collection "spiritualités pratiques".

Avec des dessins de François Matton et un entretien de Claude Maréchal.

Nous devons relever le défi d’inventer un yoga pour l’Occident sans pour autant renoncer aux sources traditionnelles.

Le propos de ce livre est d’offrir une synthèse accessible de l’enseignement d’un yoga contemporain, dans la lignée dite "viniyoga".

Ce livre n’est pas un document de formation à l’enseignement viniyoga, ni un catalogue de techniques posturales ou respiratoires, mais une invitation à la pratique et à l’étude du yoga.

Professeur de yoga, Philippe Filliot est formateur dans le cadre de l’enseignement viniyoga auprès de Claude Maréchal (ETY). Il enseigne également la théorie et la pratique du yoga à l’université de Reims. Il est l’auteur, entre autres, de "Le yoga comme art de soi" (2012) et "Etre vivant, méditer, créer" (2016), publiés chez Actes Sud. 

 

 

Le début de l’année a bien commencé pour une petite troupe d’élèves Viniyoga de Dordogne.
Le 30 janvier, 19 personnes prenaient l’avion pour se rendre en Inde du Sud. Pour la grande majorité d’entre eux, c’était une première !
Notre première étape fut le Kerala. L’état du Kerala est alimenté par un vaste réseau de 44 fleuves, havres de paix, de verdure et de silence, ils sont de vraies merveilles pour les sens, dans une Inde où le silence et la lenteur sont quasi absents. 
 
On le surnomme LE PAYS DES DIEUX 

  

 

En effet... à peine installés dans notre merveilleux centre de yoga et ayurveda, les Dieux nous appellent. Notre salle de yoga en plein air profite en direct des mantras qui sortent avec force et détermination d’un haut-parleur situé sur le toit du temple du village. Nous profitons pendant quatre jours des récitations du Ramayana, accompagnées du chant des oiseaux qui ne laissent pas leur part et participent à cette joyeuse ambiance.

 

 
Pendant les temps libres, certains profiteront des conseils avisés du médecin ayurvédique et des massages, d’autres iront découvrir les environs, la vie du village.
 
 
Témoignage :
"L’Inde c’est la mixité des choses, dans les rues, toutes sortes de gens, de couleurs de peau, toutes sortes de religion. Des vaches, des chiens, des cochons, des singes. Il y de la place pour tout le monde".
 
L’eau au Kerala est présente partout et nous ne résistons pas à la tentation de quelques balades dans les Back waters du village à bord de vaisseaux...comment dire...locaux !
Ils prennent un peu l’eau et les réparations à base de boue nous surprennent quelque peu. Notre "capitaine" ne connait qu’une phrase en français "baissez la tête", qui deviendra vite le "baissezlatêteasana"...

 

 En savoir +

Pendant les 20 dernières années de sa vie, le Professeur krishnamacharya a consacré beaucoup de temps à la pratique, la réflexion et le souci majeur de perpétuer, non seulement pour l’Inde mais également pour le reste du monde , une adaptation du yoga classique de Patanjali qui puisse donner la possibilité à chacun de discipliner sa vie afin de lui donner une direction qui conduise au bonheur, à la santé et à la découverte du véritable sens de la vie humaine, la découverte de notre vraie nature et l’aboutissement dans un bonheur qui soit éternel.
C’est ainsi qu’il a organisé tout l’aspect de cette discipline somato psychique et psycho spirituelle que nous connaissons maintenant.

 

Tkv Déshikachar, pendant toute cette période est resté auprès de son père et il a hérité de tout cet enseignement précieux. Il nous l’a transmis avec l’intelligence la simplicité et la patience qui le caractérise. Nous lui en sommes très reconnaissants.

 

Sur le plan strictement technique, la recherche du Professeur a regroupé l’ensemble des exercices en trois termes qui sont les suivants : âsana, prânâyâma, mudrâ. En fait il ne s’agit pas de trois techniques différentes et séparées mais plutôt d’une seule et même démarche pratique qui doit être adaptée pour chacun en tenant compte d’un certain nombre de paramètres, c’est de cela qu’il est question dans la formule Viniyoga .

 

En résumé, nous pourrions simplement présenter cette pratique quotidienne de la façon suivante.
Chaque jour, il est important de s’isoler par rapport aux activités personnelles, familiales ou professionnelles et de prendre un certain temps d’une durée dans laquelle nous sommes à l’aise pour porter toute notre attention sur nous-mêmes par le biais de notre corps, de notre respiration et de l’observation d’une certaine sensibilité profonde. Il s’agit sans doute d’une espèce de gymnastique mais qui n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissions jusqu’ici en Occident sous ce nom.

Pratique et détachement

"Allah est grand, mais attache bien ton chameau au piquet......"
 
Ce petit proverbe soufi, tiré des aventures de Nasreddine Hodja*, m’a souvent amusée, éclairée dans le passé. Aujourd’hui je l’entends à nouveau dans la bouche de Christophe André* et il résonne pour moi de façon particulière avec l’étude des yoga-sutras que j’entreprends en formation.
 
" Allah est grand "....pose l’importance de la foi, pas seulement en un Dieu, mais dans tout ce qu’on entreprend. C’est le moteur de toute action. En pédagogie on parle de motivation. C’est savoir ce qu’on fait, pourquoi on le fait, être prêt à s’y engager, s’y tenir.
" Mais attache bien ton chameau au piquet ! "....revient à dire : Ne néglige pas pour autant l’aspect pragmatique des choses ! Prends les mesures concrètes nécessaires pour éviter la fuite de ton chameau, et bien des désagréments. 
Autrement dit, que ta conviction ne t’aveugle pas. Qu’elle ne t’éloigne pas des réalités ni ne te dédouane de tes responsabilités. Qu’elle ne te donne pas l’occasion de fuir, ni de te complaire dans une attitude éthérée qui te dispenserait d’agir.
 
Ce proverbe de sagesse pourrait se relier aux notions des Yoga-sutras suivants :
Abhyâsa/Vairâgya , pratique et détachement (I, 12)
Tapas, Svâdhyâya, Ishvara pranidhâna = Discipline, quête intérieure, abandon = les 3 composantes du kriyâ yoga, yoga de l’action (II, 1)
 
Abhyâsa, c’est "attache bien ton chameau au piquet". C’est la pratique, quotidienne, sans cesse renouvelée, avec constance, régularité, effort...Chaque jour tu attaches ton chameau au piquet, chaque jour tu accomplis les mêmes gestes sur ton tapis. Chaque jour tu renouvelles tapas, l’effort.
 
Ishvara pranidhâna, c’est "Allah est grand". C’est l’abandon au Seigneur, au divin en nous, à ce qui nous dépasse, nous transcende. Dans Ishvara pranidhâna on retrouve Vairâgya, le détachement, qui comme chacun sait, est davantage fait de lâcher-prise, d’abandon, que de recherche de maîtrise, de contrôle. Vairâgya c’est d’abord reconnaître et accepter sa vulnérabilité, sa faiblesse.